Mon chaos compatissant : Lab' d'écriture - Ecrire le banal 1/2

Atelier 1 Thématique : écrire sur le banal, l'ordinaire

1)      Avant le premier atelier

Je pensais avoir écrit avant l’atelier mais je ne retrouve rien dans mes carnets. Je me rappelle être tellement heureuse d’y aller, tellement hâte de me lancer enfin, tellement heureuse d’avoir pris cette décision et d’y aller enfin.

Je suis arrivée, je connaissais la librairie (j’avais fait un atelier méditation en janvier avec Sophie des carnets goguettes) et je me suis sentie bien. J’étais la première à être arrivée, j’étais impatiente.

2)      Juste après le premier atelier

J’ai observé lors du tour de table de présentation, une peur au fond de moi et je ne savais pas tellement pourquoi. C’était un mélange de sentiments d’imposture : être ici dans un milieu favorisé alors que je venais d’un milieu ouvrier ? être ici alors que je ne lis pas souvent et que je ne lis pas la grande littérature. J’ai noté dans mon carnet : je n’ai pas assez lu donc je n'ai pas de style ? Le fil conducteur de l'atelier étant de trouver sa voix, son style

Quand je me suis présentée, ma voix a trembloté, comme si j’allais pleurer et je ne savais pas non plus pourquoi alors qu’à l’intérieur j’étais en joie et j’avais envie de dire tellement plus, de dire différemment, de trouver d’autres mots pour m’exprimer.

Sinon voici ce que j’ai écrit en sortant de l’atelier dans le métro :

Nous sommes 12 à cet atelier, comme je l’avais parié que des Parisiens cultivés dont 2 qui disent lire les grands auteurs avec un grand A. Je crains leurs écrits et en même temps dans cet espace on est censé être dans le non-jugement, la bienveillance. Ma voix tremblotait pendant ma présentation alors que j’étais tellement heureuse d’être là et en même temps une trouille absolue de ne pas être à ma place car dans un monde littéraire moi qui ne lit pas. Je m’interroge : devrais-je lire plus souvent ? Lire plus tout court ? Eviter de me comparer en fait. Je pense que c’est bien aussi de ne pas trop lire pour ne pas trop me comparer à l’existant et risquer de rester face à une feuille blanche de peur de ne pas être à la hauteur de la littérature. Au moins avec mon vocabulaire d’enfant je créé une base, on verra pour la suite.

Je repense à ce qu’a dit Aleth : trouver du plaisir à écrire. C’est bien mon intention, écrire, muscler encore mon écriture, m’habituer à cela, encore et encore et lire ? vraiment ?

Fin de soirée, je suis à la maison, dans mon lit, excitée comme une puce de ce qui s’est passé ce soir à l’atelier. Je suis tellement heureuse d’y être allée. C’était mon premier atelier en présentiel et c’était très cool ! Je suis en joie de cet atelier, de me mettre en action pour ma destinée, écrire pour moi et ensuite pour les autres.

Dans le prochain article je te livre ce que j'ai écrit pendant l'atelier....