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Mon chaos compatissant : et si je reculais et j'arrêtais?

Hier soir, après cette journée en pleine effervescence, j'ai commencé à douter et à vouloir reculer. Une partie de moi a ressenti que tout redescendait comme un soufflet à l'intérieur, que maintenant que le premier article était publié, ça ne valait plus le coup.


Les questions qui me sont apparues : Et si ça repartait, cet élan vital d'écriture et de partage?

Et puis je me suis dit que je n'allais pas de nouveau replonger dans la procrastination et le silence.


Dans mon lit j'ai écrit cela :

"Ca y est, c'est en train de se débloquer. Ma communication interne a tellement envie de sortir, de s'extérioriser qu'elle a tapé du poing sur la table et elle a dit ça suffit. Elle est allée parler au service de communication externe et elle lui a dit de s'y mettre, de noter toutes les idées, de les rassembler et surtout de les diffuser, de les exposer au public.

Today le premier article du blog est paru avec une légère présentation de ce que je voulais faire. Je l'ai écrit d'un seul trait, une relecture et hop j'ai publié sans attendre. Il y avait comme une impulsion de libération qui m'a envahi, impossible d'aller à l'encontre de cette vague de créativité et d'envie surtout de partager.

Maintenant que j'ai commencé comme un sprint, j'ai envie de trouver un rythme de croisière, un rythme de marathonienne. Bon après est-ce que ce n'est pas plutôt une injonction que je m'impose parce que rationnellement, dans la norme, on fait ça, on trouve un rythme. Et si mon rythme était beaucoup plus chaotique? Que j'étais traversée parfois par des élans de créativité et des envies de partage puis plus rien : le vide. C'est ok aussi, non?

J'aime bien écrire dans cette fulgurance, cet élan, quand je me force ça me saoule et ça se sent. Après tout se travaille également.

Mais je suis tellement contente d'être ici dans mon espace, mon temple et de vous recevoir et que vous pouvez lire mes pensées et mes émotions. Je suis fière de ce pas de géant que je viens de faire. Il a été précédé par tellement de petits pas entre janvier et maintenant.

J'ai l'impression de me retrouver enfin ici et surtout de trouver ma place. J'aime l'idée d'un temps long, d'une écriture sans limite pour raconter ma vision, mes rêves.

Je sais que la prochaine étape sera de partager tous ces écrits dans une newsletter mais pour aujourd'hui je commence par cela.

Vous entrez dans mon laboratoire d'écriture.


Je vous livre ici ce que j'ai écrit à un ami avant de me lancer :


6 mai 2025, 22H11

J’ai eu envie d’écrire ce soir, écrire mon journal intime, ce que je sais faire de mieux je crois dans l’écriture.

Je me suis rendue compte aujourd’hui de mon envie incroyablement intense de parler, de partager, de dire, d’écrire et mon impossibilité à sortir de mon intériorité.

J’ai eu envie d’écrire tous ces mots qui ne sortent pas à partir du moment où je souhaite les mettre sur un réseau social, un média, un podcast. C’était comme si j’étais au bord des mots mais impossible de sauter dans le précipice de l’extériorité. Impossible de me confronter au regard et au jugement de l’autre.

Ce que je raconte a -t-il de l’importance ? est-ce intéressant ? dans ce brouha continuel pourquoi rajouter encore une autre voix, d’autres mots ?

Je ne sais pas.

En tout cas ce besoin irrépressible de dire, de raconter. Alors j’ai fait ce que je fais de mieux aujourd’hui, j’ai pris mon portable et j’ai parlé pendant de longues minutes à une amie, l’équivalent d’un podcast de 30 minutes !!!lol

Ça m’a fait un bien fou et ensuite tout s’est fluidifié dans ma journée, mes mouvements, mes échanges avec les autres. C’était dingue. C’était comme si la solution était que je parle à voix haute, que j’arrête de retenir ma voix à l’intérieur, qu’elle ne tourne plus en boucle, en circuit fermé. Elle avait besoin de sortir, de se confronter à l’extérieur.

Cette journée a été intense émotionnellement parlant (comme chaque journée je crois depuis que je suis entrepreneuse).

Ce matin, je devais animer une formation pour la mission de conseil (qui me rapporte la majeure partie de mon salaire mensuel) et j’ai ressenti une grande frustration parce que cela tombait en même temps qu’un temps d’échanges et de réflexions dans un espace d’entrepreneurs « les étincelles » animé par Estelle Gnana. Toute la matinée, j’ai couru après le temps en espérant pouvoir me connecter aux étincelles (on se réunit via zoom) et finalement je suis arrivée à la fin, les 45 dernières minutes. J’ai ressenti un mélange de joie de rejoindre cet espace qui me fait du bien et de grande frustration parce que je n'avais pas pu participer à la matinée. Bref j’ai eu la chance de découvrir grâce aux partages des autres participants la thématique de la matinée : la circulation, qu’est-ce qui a besoin de circuler ? dans mon entreprise ? mon corps ? etc…

J’ai trouvé le thème très inspirant car il y avait plusieurs façons de voir cette thématique. Sous l’angle du corps, du territoire, des énergies, de la parole. Et je suis repartie avec une réflexion autour de comment je fais circuler ma parole ? Avec une impression en ce moment que tout est bloqué pour moi côté communication. Ma communication interne c’est-à-dire ce que je me raconte, ce que je rêve de raconter, tourne en boucle à l’intérieure de moi mais ne sort pas. Ma communication externe est donc pour le moment encore en hibernation. C’est comme deux circuits fermés et il n’y a rien qui circule entre les deux, pas de ponts, pas de liens, pas d’ouverture. Mais je crois que c’est parce que j’ai besoin de temps et j’accepte que cela prenne du temps.

Bref, après ce temps express avec « les étincelles », je me suis retrouvée en mouvement chez moi, à cuisiner, ranger, nettoyer. C’était une première manifestation de circulation interne 😊

Et puis j’ai de nouveau animé une formation pour la mission de conseil et enfin après j’étais libre et là je suis partie à l’extérieur. J’ai pris mon vélo (électrique) et j’ai sillonné la ville à la recherche d’une tenue pour un mariage dans la famille de mon chéri (mexicaine je précise, code couleur à l’américaine etc…)

Ce moment à l’extérieur m’a permis d’extérioriser également mes pensées et c’est là que j’ai parlé à mon amie en mode podcast de 30 minutes (divisé en 3 parties quand même pour que ce soit plus digeste).

Et là après avoir terminé mes vocaux, avoir expliqué mon besoin de parler, avoir expliqué mon sentiment de solitude parfois à l’intérieur parce que je ne prends pas la parole à l’extérieur, toutes les interactions bloquées jusque là avec des proches, des amies se sont mises à se fluidifier, j’ai reçu des messages en retour des miens, j’ai reçu une proposition d’évènement pour présenter ma pratique d’hypnose-rebozo bref c’était dingue.

Ma fin de journée était donc plus apaisée mentalement et j’ai fini par une séance d’hypnose périnatale pour une personne qui voulait reprendre un parcours de PMA (sujet que j’ai envie d’accompagner +++ cette année, et je me suis inscrite dans une formation spécialement pour pousser mes connaissances à ce sujet, bref l’univers me dit de continuer dans ce sens je crois).

Autre sujet que j’entrevoit de plus en plus c’est l’accompagnement de personnes atteintes d’un cancer. J’ai en effet échangé avec deux personnes sur ces sujets récemment et je me suis dit qu’il y avait vraiment moyen de soulager les peurs et les douleurs avec l’hypnose et le rebozo.

Voilà je crois que c’est tout pour aujourd’hui et c’est déjà bien, non ?

Ce n’est qu’un début…

Ps : je crois que je vais créer un podcast qui s’appellera Mon chaos compatissant (cf citation de Soizic que j’ai entendu dans le podcast Loopings de Colas Zibaut « le but de la méditation ce n’est pas devenir quelqu’un de parfait mais de devenir un chaos compatissant » et cela m’a énormément parlé, je ressens souvent une forme de chaos intérieur et j’ai envie qu’il devienne compatissant, peut-être l’écriture m’y aidera)

 

 
 
 

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