Mon chaos compatissant : Lab' écriture, le voyage 2/2
- amandine-munoz
- 20 mai
- 2 min de lecture
Après le troisième atelier, dans la soirée du 29/04/2025
J’ai aimé cette thématique, elle m’a inspiré pendant l’atelier et après également.
Enfin j’ai pris la parole et j’ai lu mon texte. Je ne me rappelle plus les retours car j’étais dans un état de stress mais j’ai adoré. J’ai enfin posé ma voix. Cette fois ci elle n’était pas tremblotante. Cette fois-ci, j’y suis allée, j’ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine.
Jouer avec les mots, ne plus me prendre au sérieux, vivre, ressentir et faire ressentir.
C’était dingue ! Tellement en résonance avec les séances de Chloé. J’écoute "it’s all right" de Jain, j’ai envie de danser dans le métro, me lever, bouger et montrer ma joie d’être vivante. Je suis pétillante.
"Autour de l’atelier, apparaissaient des mots, des phrases, des tournures, des sens qui n’étaient jamais apparu auparavant.
Après la contrainte des consignes, naissait un souffle nouveau d’idées en pagaille. La liberté et la créativité tant attendues s’exposaient.
Après la contraction des mois passés à ne rien dire, venait la décontraction dans l’écriture. Comme c’était beau de voir éclore ces mots, ces phrases, les observer s’ouvrir et se montrer après cette phase de vide, de rien. Et tout ce beau, ces couleurs éclatantes, ça rayonnait de toute part.
Était ce cela écrire ? J’aurai voulu écrire, toujours. Ecrire, ne plus m’arrêter. Ecrire pour espérer être lue.
Lue pour être reconnue ? pour être comprise ? ou pour me sentir vivante. Et s’il ne restait aucune trace de tout ce que j’ai écrit ?
Il restera quelque part une essence, une ode à la joie et à ma voix.
J’avais cette phrase lancinante qui revenait : « ne plus cesser d’écrire » comme d’autres peignent ou dansent et moi écrire à me tordre le poignet."
Autres textes écrits dans le métro :
Texte 1
« Ce sont des voleurs
Des voleurs de rêve
Ils brouillent nos cerveaux
Ils nous font oublier l’important
Notre imagination
Je suis tombée dans le piège
Aussi
Je me croyais plus forte
Mais ils ont eu mon imagination
Mes rêves
Je ne me laisserai pas faire
C’est décidé demain
Je supprime mon compte »
Texte 2 :
« Quelle société !
On critique le manque de concentration croissant et le trop plein d’écrans et pourtant on ne peut s’en passer. Comment être présent dans ce monde, exister au ralenti quand tout nous dit d’accélérer ? Avez-vous lu mon message jusqu’à la fin ?"
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