Mon chaos compatissant : Lab' écriture, les faits divers 1/2

Atelier 2 15/04/2025 : les faits divers

Clairement dans la séance je ne me sens pas à l’aise avec cette thématique que je fuis par ailleurs dans la vraie vie parce que je trouve cela trop glauque et là nous voilà à écrire pendant 2 heures sur cette thématique. C’est dur pour moi mais je me dis que ça fait partie du jeu.

Le fait divers est celui de Jade, un bébé abandonné dans une boîte de chaussures. Moi qui suis en plein travail transgénérationnel, je ne peux m’empêcher de penser à Pépé, mon grand père abandonné à la naissance. L’a-t-on abandonné dans une boîte de chaussures ? Vais-je tenir tout l’atelier sans pleurer ?

Je retiens, je me contrôle mais cela ne m’aide pas pour l’écriture et la créativité.

Face à la première consigne, je reste comme figée, impossible de démarrer, jusqu’à ce qu’Aleth m’invite à prendre suffisamment de recul dans mon histoire pour ne pas être impactée.

J'ai peu écrit, je m’arrête. C’est dur ce soir, ce premier exercice m’a rappelé pépé. Est-ce qu’il a été abandonné dans une boîte à chaussures ? Non il a été déposé à l’assistance publique. Est-ce que ça fait le même effet que d’être abandonné dans une boîte à chaussures ? peut-être bien que oui. En tout cas cette thématique m’a placé dans une forme d’impossibilité à écrire. Et si je me mettais à pleurer juste en écrivant ? Et pour lire, ça donnerait quoi ?

Le deuxième exercice me parait encore plus difficile, faire un plaidoyer. Je sèche sur ma page. Je n’ai pas le vocabulaire approprié, pas de vocabulaire tout court. Je ne suis pas avocate, je ne sais pas manier les mots, les arguments, la rhétorique. Je me sens encore tellement réservée, pudique, timide dans cet atelier. Pourquoi le suis-je autant ? Est-ce par rapport à cet univers ? Est-ce parce que c’est important pour moi ? Peut être bien, est-ce que je pourrais me détendre ? Me prendre moins au sérieux ? Ce serait bien je crois.

Voilà ce sera tout pour vous raconter le moment de l'atelier. Prochain article sur ce que j'ai pensé après l'atelier, c'était un bon gros chaos intérieur....