Mon chaos compatissant : Lab' écriture, les faits divers 2/2
- amandine-munoz
- 17 mai
- 1 min de lecture
Atelier 2 : Mon ressenti après l'atelier
Fin d’atelier, je suis dans le métro. J’ai mal à la tête, put*** pourquoi je n’ai pas pris la parole, lu mon texte avec légèreté, simplicité ? Et non, j’ai touché encore à ma sensibilité, à la peur de pleurer en prenant la parole, pourquoi ? Je meurs d’envie de partager mes écrits, de lire à voix haute et pourquoi ma voix me fait défaut, elle tremble, les sanglots arrivent ?
Je ne comprends pas et quand bien même ce serait nul, l’idée c’est d’y aller, de sauter le pas, de me libérer et de laisser ma voix, de faire évoluer mon style, de sortir de cette lourdeur, de cette sensibilité et d’y aller.
Ma tête va exploser : dû au manque de sommeil ? Au fait que cet atelier soit challengeant ?
Petite voix à l’intérieur de moi : et tu sais quoi, c’est ok si tu ne lis pas tes textes, si ça te donne envie de pleurer, c’est ok. Tu sais, tu peux dépasser cela quand tu en auras besoin et à ton rythme, c’est vraiment ok. Cette petite voix m’a fait du bien, elle était douce avec moi.
J’ai pensé, j’ai la sensibilité du groupe, je pleure dès que je prends la parole dans un groupe et que ma prise de parole est importante pour moi (exposer ce que j’écris, dire ce que je ressens et ce que je pense) alors que dans le milieu professionnel je peux prendre la parole sans soucis face à de grandes assemblées. Ce n’est pas le même enjeu.
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