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Mon chaos compatissant : Lab' d'écriture, écrire le banal, l'ordinaire 2/2

Atelier 1 : ce que j'ai écrit pendant l'atelier

1er écrit :

J’aimerai raconter l’histoire de ce chêne derrière la maison et de ses feuilles qui tombaient. Il faisait beau, le soleil resplendissait et les rayons de soleil me donnaient envie de m’installer sur le banc dans le jardin, derrière la maison. Je me suis alors installée confortablement, le dos bien droit et j’ai regardé le spectacle que m’offrait le chêne. Ce grand chêne, plantait là depuis des centaines d’année. Il en avait vu des générations d’humains. Et j’étais là, assise, à le regarder dans le détail de ses nervures et de ses feuilles qui tombaient. Je les observais tomber une à une. Certaines tombaient si lentement et puis d’autres virevoltaient de gauche à droite. J’observais toujours , ça faisait une danse dans les airs. Parfois un rayon de soleil passait à travers une feuille, l’illuminant d’une couleur chaude et réconfortante. La couleur de l’automne, enfin devrais je dire les couleurs de l’automne. Il y avait du orange, du rouge parfois avec un mélange de vert ou de marron. En fonction du mouvement qu’elles prenaient, je pouvais voir tant tôt du orange, du rouge, du vert ou du marron. Certaines feuilles étaient plus flamboyantes que d’autres. C’était beau, c’était doux, c’était l’automne. Les feuilles tombaient seules ou par paquet, valsant un peu. Parfois la valse paraissait être un tourbillon, le vent s’en mêlait.

Le temps paraissait suspendu, je restais assise là longtemps. Le vent se levait davantage et dans un tourbillon, il emportait plus de feuilles. Ces feuilles qui étaient restées sur le chêne tout le printemps, puis tout l’été.

Il était temps pour elle de tomber, de se laisser aller au sol. Certaines paraissaient résister. Au moment de se détacher, elles s’envolaient dans les airs comme pour ne pas retomber et puis inexorablement elles retombaient au sol, couvrant ce dernier d’un duvet confortable. C’était beau, c’était doux.

Et puis le soleil disparaissait. Le sol était recouvert de feuilles. Je décidais de partir, j’avais le cul gelé. On ne reste pas quand le soleil dort, n’est-ce pas ?


Deuxième texte :

Tu me racontes l’histoire du chêne derrière la maison et de ses feuilles qui tombent. Qu’elles sont là, toutes éparpillaient sur le sol et que ça t’a pris toute l’après-midi pour les voir tomber. Elles étaient pourtant bien accrochées à l’arbre mais l’automne est passé par là et elles ont commencé à se détacher, une à une. Parfois par vague, par tourbillon. Elles ont valsé dans le ciel et puis elles sont tombées. Tu me dis qu’elles sont belles, que leur couleur est flamboyante, un mélange de jaune d’or, de rouge vermillon et d’orange de Tunis. Elles sont tombées, lasses de tenir sur le chêne. Elles étaient pourtant bien accrochées, mais l’automne est passé par là. Tu me dis qu’il va falloir les ramasser maintenant. Est-ce que j’ai envie de t’aider ? Non j’ai juste envie de tricoter


Prochain article, je vous expose mes premiers écrits après l'atelier sans consignes. Les mots se sont posés ainsi sur mon carnet. Aucune retouche.

 
 
 

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