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Mon chaos compatissant : Lab' écriture, le voyage 1/2

Thématique du soir : le voyage ! je suis emballée à 1000%, j’adore la thématique.


Lire c’est voyager et voyager c’est lire.


Consigne 1 : Imaginez un personnage, à la troisième personne qui quitte son lieu de naissance et découvre un endroit. Utiliser les contrastes et au moins deux comparaisons

 

"Un jour de juillet, elle partit loin. Elle quitta sa Normandie natale pour aller au Mexique, terre des possibles et du guacamole.

C’était son premier grand voyage, la première fois qu’elle prenait l’avion. Pendant les 11 heures de vol, elle rêvait de Mexico City. Pour le moment, la seule chose qu’elle pouvait contempler était les nuages, un océan de nuages qui l’emmenait dans une rêverie sans fin. Elle imaginait les grandes avenues, la chaleur, le soleil tout ce qu’elle avait manqué pendant tant d’années dans son village

Elle s’arrêta dans sa rêverie, elle venait d’arriver. Lorsqu’elle descendit et accéda au hall d’entrée de l’aéroport, elle fut surprise de découvrir autant de monde. Il y avait des familles, des policiers, des hommes habillés en costume cravate, elle en avait le tournis. C’était comme entrer dans une fourmilière, rien à voir avec le calme de ses journées à Domfront.

Et ce n’était que le début. Elle prit un taxi. Elle découvrait enfin les rues de la ville. C’était affreux, gris, morne. Elle n’avait pas du tout imaginé voir cela. Elle voyait des mendiants aux quatre coins des rues. Une odeur nauséabonde remplit soudant l’habitacle du taxi. Et pourtant les vitres étaient fermées.

Elle regardait à droite, à gauche, en espérant se tromper, découvrir autre chose que ce spectacle désolant, un autre visage de Mexico city. Mais c’était pire, des enfants mendiaient presque nus maintenant au carrefour où elle se trouvait, dans ce taxi jaune et noir. Et son désespoir n’en finissait pas. Mais où était elle arrivée ? Pourquoi avoir choisi le Mexique ? Être venue ici ? Elle ne savait plus. C’était comme entrer dans un cauchemar et ne plus voir la fin.

Elle avait envie de se réveiller, rien de tout ce qu’elle observait, ne ressemblait à ce qu’elle avait connu jusque-là. Aucun arbre à l’horizon, ni de parc, ni même la couleur de l’herbe verte où elle avait l’habitude de s’allonger et de rêvasser des heures. Il n’y avait que le son strident des voitures qui passaient, ses regards hagards, ce gris partout.

Le chauffeur tourna à droite, puis à gauche. Et là comme une apparition, les avenues jaillirent de toute part. Les palmiers de Reforma se dressèrent devant ses yeux éblouis. Les passants flânaient, certains mangeaient une glace ou un tacos, une tortilla garni de viande. D’autres personnes étaient simplement assises, il y avait même un cireur de chaussures.

Son souffle était coupé par tant de beauté et de calme. Elle sentait qu’elle pouvait respirer plus calmement. Elle découvrait enfin la ville qu’elle avait imaginée, vu sur des photos. Elle ouvrit sa vitre, passa sa main à l’air libre. Elle sentait la chaleur se mélanger au vent. Elle aima cette sensation, elle observait le moindre des détails qui l’entourait. On aurait dit que le taxi circulait au ralenti. Elle pouvait voir les fleurs d’un rouge éclatant sur les parterres de la ville : las flores de navidad. Le ciel paraissait tellement bleu et le soleil si jaune. Elle se sentait libre et légère et tout lui semblait possible. Bientôt le taxi s’arrêta devant la grande porte d’un hôtel luxueux.

« Senorita, ya llego a su hotel, dit son chauffeur ».

Elle mit pied à terre. Tout était encore à venir."

(texte relu et corrigé par Aleth)


2ème consigne : écrire à la première personne, être dans un engin en mouvement en s’inspirant du style de Blaise Cendrars


"Plus tard dans la journée, je prenais le métro

Des sons stridents émanaient de la bouche de métro

Le wagon arrivait, il freinait

La foule descendait

Et le wagon encore plein

Comment vais-je rentrer ?

Ce n’était pas une bonne idée

Et pourtant pour me rendre au parc Chapultepec

Je n’avais pas d’autre choix

Entassés, ballotés

Je me retrouvais dans le wagon réservé aux femmes

Réputé plus sûr

Je trouvais qu’on était encore plus entassé

Ca freinait d’un coup sec

Mon corps avançant malgré lui

Je ne pouvais me retenir à la barre

Trop engluée, sale des autres mains

Ca redémarrait, j’aurai crié de chaleur

Je commençais à étouffer

5 stations

C’était interminable

Il avançait au ralenti maintenant

Ca se remplissait plus que ça ne se vidait

Je sentais le vertige me gagner

J’étais comme happée de l’intérieur

La chaleur, la lenteur

Rien de bon dans ce voyage

L’air manqué

Trop tard mon corps vacillait"


Au prochain article je te raconte ce que j'ai vécu de dingue dans cet atelier et après ....

 
 
 

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