Réflexions du 25 mars 2025
- amandine-munoz
- 19 oct.
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Ecrire pour ne pas oublié, pour ne pas être oubliée. Laisser une trace, un message, une révolte. Laisser une forme de résistance ici et maintenant.
J’ai envie de crier « résistance », d’être la rébellion, de celle qui ne travaille pas ou peu. De ces mouvements de slow. Arrêtons de produire, d’agir, de faire. Ma proposition : Procrastinons, flânons, dormons, rêvons, contemplons ou même tout simplement marchons près de la mer et point.
Il n’y aurait plus rien à faire d’autre, juste à être, vivre la détente et le relâchement jusqu’à nos cellules les plus profondes.
Et puis mon héritage me rattrape : tu es fille de paysans, fais, cultive, laboure, pas le temps de flaner. Ceux qui flanent ce sont les riches, les bourgeois.
Alors actuellement je résiste de toute part : face à l’injonction sociétale de faire et de produire et également je résiste à mes racines et à mon héritage.
Je fais l’école buissonnière.
Je sors de la boîte, du cadre. De celle que je m’impose, que mon chéri également m’impose en me demandant : tu fais quoi ? et derrière cette question : tu ne fais rien ! tu ne fais pas.
Exact : je ne fais pas, je suis. Je suis moi, je cherche mes contours, je suis floue et je suis exacte, exacte de moi, précise de moi. Cette phrase ne veut rien dire et elle me parle.
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